Au coeur du business des faux sanctuaires pour animaux sauvages en France.
Communiqué de presse
Lire le communiqué de presse rédigé par FOUR PAWS et AVES France.
Notre enquête
Résumé de notre enquête et de nos trois visites chez Caresse de tigre, entre septembre 2019 et octobre 2020.
Ressources presse
FOUR PAWS et AVES France mettent à disposition des médias photos et vidéos. Contactez-nous pour une interview.
Suite à la plainte de l’association AVES France, l’affaire a été renvoyée devant le tribunal correctionnel de Rouen le lundi 24 janvier 2022. Lors de l’audience, les magistrats ont évoqué un problème d’enregistrement du dossier, nécessitant le report de l’audience au 14 novembre 2022.
L’audience s’est tenue la procureure a requis des amendes avec sursis.
Le 9 janvier 2023, la juge a reconnu les trois prévenus coupables.
Ils ont été condamnés à :
Mme Klimond : 6.000€ avec sursis
M. Pezut : 4.000€ avec sursis
Caresse de tigre : 8.000€ avec sursis
Malgré son travail dans cette enquête, la constitution partie civile d’AVES France a été déclarée irrecevable. Nous avons décidé d’interjeter appel de nos intérêts civils.
Faux sanctuaires – Vrais business
Une enquête, une plainte, une pétition…
En septembre 2019, AVES France et FOUR PAWS se rendent au siège de l’association Caresse de tigre et constatent que l’établissement, normalement fermé au public, reçoit régulièrement des visiteurs et exploite commercialement les tigres et les lions sous leur garde. Nos investigations déclenchent une enquête de l’OFB et le dépôt d’une plainte en décembre 2019.
Nous nous sommes rendus chez Caresse de tigre à trois reprises. Alors que l’association se présente comme un refuge pour animaux sauvages captifs, nous avons fourni aux autorités les preuves d’un réseau organisé d’éleveurs et d’établissements exploitant commercialement des animaux sauvages. Nos investigations ont révélé l’exploitation commerciale de jeunes tigres et lions lors d’interactions lucratives, comme des selfies, des caresses ou du nourrissage au biberon, activités effectuées en dehors de tout cadre légal. Certains animaux sont même battus. Aujourd’hui, en attendant le procès, nous demandons au ministère de la transition écologique de légiférer sur la définition des termes refuges et sanctuaires et de prononcer la fermeture des établissements qui ne répondent pas à ces standards.